dimanche 13 septembre 2015

JASON HEWITT- LE SILENCE DES BOMBES














RESUME :
Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk.
Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées.
Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte.
Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles...
Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ?
Aussi envoûtant que déchirant, un magnifique roman où le fracas de la guerre rencontre l'émotion des destins brisés.
Entremêlant petite et grande histoire, Le Silence des bombes pose la question de la possibilité de la rédemption, et de ce qui nous fait garder, ou pas, notre part d'humanité.
"Un premier roman d'une maîtrise stupéfiante" The Guardian

MON AVIS :
Un premier roman intéressant par l’essence même du récit : un huit clos entre un soldat allemand adulte et une petite-fille anglaise, au sein d’une maison, avec des champs et des villages détruits alentours, en Angleterre. 
Comment un soldat fuyant la guerre et ses démons, ayant perdu l’amour de sa vie, pensant se cacher dans une maison vide, y découvre une petite fille, qui s’est enfuie de sa famillie d’accueil, pensant retrouver sa mère, découvrant dans sa maison, la venue d’un soldat.
Telle est lancée l’intrigue de l’histoire, et le lecteur va suivre comment ces deux personnages, écorchés par la guerre, vont réussir à se comprendre, s’entraider, se rassurer mutuellement.
C’est toute la palette des ressentis des effets de la guerre qui sont livrés au lecteur : l’entraînement en Norvège, quitter sa famille pour être protégée, etc.
L’écriture, claire et fluide, fait ressentir ces sentiments, et l’histoire est intéressante et émouvante, même si parfois quelques longueurs essouflent un parfois l’histoire.
La couverture est bien choisie car elle reflète le lien d’amitié entre Button et Lydia. 
Pour un premier roman, c’est réussi et l’auteur gagne à être suivi sur son prochain titre


MA NOTE : 4/5

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