Au crépuscule de sa vie, Royce, mécène richissime, veut renouer avec Vita, sa protégée d'autrefois.
Contre toute attente, elle accepte de rompre un lourd silence de vingt ans... à condition de suivre les règles du jeu.
Des ruines de Pompéi à l'effervescence du Cap, les fantômes du passé mènent la danse de ce pas de deux, où chacun délivre les secrets enfouis qui les ont condamnés à la solitude.
Au jardin des fugitifs explore les cavités souterraines du désir et de la culpabilité avec une grâce et une subtilité magistrales.
Entres les lignes de cette liaison dangereuse, Ceridwen Dovey nous interpelle : notre vie est-elle le récit que l'on s'en fait ?
MON AVIS :
Un roman de style épistolaire, où les deux protagonistes s'écrivent vingt ans après, se racontant leur vie, leurs doutes, leurs regrets, leurs activités.
On suit deux monologues sur des parcours de vie, des regrets de ne pas avoir su être aimé à sa juste valeur, mais également des joies sur leurs recherches et l'évolutions qu'elles ont apporté.
L'écriture et le style sont magnifiques, avec une superbe traduction, qui rend la lecture magique, intéressante, car bien documentée à la fois sur Pompéi et sur l'Afrique du Sud.
Une lecture historique, riche en couleurs, assortie d'une très belle couverture, reflétant bien le contenu de l'histoire.
MA NOTE : 4/5
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