De Catane à Palerme, bercés par une langue savoureuse et un style enjoué, aussi frais que les histoires que les femmes se racontent en secret en préparant les repas et le destin de leurs hommes affamés, nous suivons l’évolution trépidante de notre protagoniste et de ses pas dans la vie.
MON AVIS
C'est un roman fort, parfois déroutant, voire dérangeant, fort en sensualité, en sentiments, en femmes, en féminité.
Une note sur l'auteur :
Née à Palerme en 1956, Giuseppina Torregrossa vit entre la Sicile et Rome, où elle a exercé pendant plus de vingt ans la profession de gynécologue, s’occupant entre autres activement de la prévention et du traitement
du cancer du sein.
La recette des Cassatelles

Je remercie pour ce partenariat italien, Les Edtions JC Lattès et Newsbook
MA NOTE :3,5/5
Un roman aux senteurs du Sud et de Sicile. C'est l'histoire d'une lignées de femmes, vouées au culte de Sainte-Agathe de Catane. Pour en savoir plus sur Sainte-Agathe de Catame.
Ces femmes sont liées entre elles par les liens familiaux mais aussi par leurs rapports de couple, leur santé, tout cela avec en toile de fond, la montée de la mafia Sicilienne, l'industrialisation de la ville.
Agatina, dernière de cette lignée de femmes, jeune fille qui arrive à devenir gynécologue, soigne ses tantes de la maladie des « tétins » (maladie dont est morte l'arrière grand-mère), devient dépendante physiquement et psychologiquement de Santino, mari de Rosalia Abbasta, riche famille mafieuse, possédant entre autres l'appartement que loue Agatina.
On suit avec stupéfaction, tristesse, la descente aux enfers de cette jeune femme, indépendante, bravant la coutume de faire des enfants et de rester à la maison; par ses rapports d'amante avec cet homme.
Sa passion dévorante, est un feu qui va tout lui brûler : sa vie professionnelle, sa santé et ses « tétins » alors qu'ayant les signes annonciateurs, elle ne peut les reconnaître, ses amitiés, son image et son rapport à l'Homme.
Avec beaucoup de mal, elle se détache de Santino, qui lui même est dévoré par le même feu, part en Espagne, et poursuit son chemin, avec enfin un cadeau d'amour de Santino et la fin de la lignée des femmes.
On voit donc dans ce roman, l'impact d'une passion dévorante sur la vie d'une jeune sicilienne, l'impact des hérédités génétique pour la maladie des «tétins » et la poursuite de leur destinée, suite à cette atteinte dans leur féminité. Ce sont des femmes courageuses, à fort caractère, qui surmonte les difficultés liées à la maladie, mais également, les difficultés de la vie de femme en Sicile, dans ces années-là.
On y découvre la difficulté d Agatina, à la fois pour se défaire de son rapport à Santino et de son fatalisme face à l'hérédité génétique. On y voit également la transmission du culte de Sainte-Agathe, transmis de mère en filles, lié à la recette des cassatelles chaque année le 05 Février, jour de la Sainte-Agathe, pour demander protection.
On y découvre la difficulté d Agatina, à la fois pour se défaire de son rapport à Santino et de son fatalisme face à l'hérédité génétique. On y voit également la transmission du culte de Sainte-Agathe, transmis de mère en filles, lié à la recette des cassatelles chaque année le 05 Février, jour de la Sainte-Agathe, pour demander protection.
du cancer du sein.
La recette des Cassatelles
Je remercie pour ce partenariat italien, Les Edtions JC Lattès et Newsbook
MA NOTE :3,5/5
ça n'est donc pas juste une histoire de femmes qui font la cuisine : tant mieux !
RépondreSupprimerMalgré ton avis, il ne me tente pas plus que ça.
RépondreSupprimer@Ys: oui et heureusement
RépondreSupprimer@Belledenuit : je te comprends, ce n'est pas non plus un coup de coeur pour moi
Pour ma part, je l'ai beaucoup aimé ! Il est bien plus complexe qu'une simple question de cuisine, effectivement, et j'ai justement beaucoup apprécié que l'héroïne ait une personnalité bien développée... Il y a tout le côté transmission aussi, que ce soit à travers l'histoire de Sainte Agathe ou la maladie... Un sujet qui m'intéresse particulièrement en ce moment, il est vrai !
RépondreSupprimer@Amelie :Oui, c'est tout un ensemble de transmission, de coutumes, de place de la femme, que soulève cette histoire.
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