Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani.
De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse.
Elle veut s’émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi.
Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale –, ils bravent les bonnes mœurs et les interdits familiaux.
Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie.
MON AVIS :
C'est l'histoire d'un amour fou, irréaliste, et qui s'est consumé: l'histoire de la muse et de la seule femme dont Modigliani eut des enfants, Jeanne Hébuterne.
Grâce à l'auteur, son histoire est mise en lumière et un hommage littéraire lui est rendu.
Cet amour fou aurait pû être un conte de fées, mais c'est un amour de folie qui se présente, triste et émouvant.
Jeanne fait partie d'une bonne famille, bourgeoise, établie, et est étudiante aux Beaux-Arts de Paris, avec son frère, André.
Quand celui-ci part sur le front, lors de la première guerre, elle va rencontrer Modigliani (Modi), à l'occasion d'un cours à l'Académie.
La jeune fille sage et rangée, empêtrée dans les conventions sociales de sa condition et de sa famille, tombe follement amoureuse de ce peintre, de quinze ans son aîné, pauvre, alcoolique, sans le sou, volage.
Son amour viscéral et aveugle envers Modi, l'amène à quitter sa famille et sa vie tranquille, pour un avenir incertain et miséreux.
Elle l'aime d'un amour inconditionnel, attend et se morfond lorsqu'il part, arrive à revoir ses parents lorsque la faim n'est plus tenable, et découvre l'amour inconditionnel que sa mère lui porte.
Modi n'a pas su aimer Jeanne, et lui fait subir mains tourments amoureux qui amèneront Jeanne, au désespoir, à la dépression, et au suicide.
C'est une histoire d'amour triste, mais intéressante à la lecture, car nous en apprenons plus sur ces peintres, devenus célèbres posthume et pauvres de leur vivant, leurs difficultés à se lier et leur passion pour la peinture.
Egalement, on se rend compte, que dès lors, qu'on ne rentre plus dans le cadre établit par la famille, on est rejeté, renié, et cela amène à de tristes fins.
L'écriture de l'auteur permet d'avoir un texte fluide, souple, exprimant les sentiments des protagonistes, et au lecteur, une lecture agréable.
MA NOTE: 4/5
Jeanne Hébuterne |
Jeanne Hébuterne peinte par Modigliani |
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