samedi 29 août 2020

Nazanine HOZAR - ARIA

RESUME :

« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »

Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.

Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.

À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

MON AVIS :

Une histoire passionnante qui se lit d'une traite. On suit la destinée d'Aria, jeune bébé abandonnées par sa mère pauvre et recueillie par un jeune soldat iranien, qui l'élèvera comme sa fille, qu'il n'a pas.

Aria, va avoir un destin pas commun : enfant maltraité par sa mère adoptive, Zahra, aimé par sa seconde mère adoptive, qui n'a pas eu d'enfant, elle découvre à la fois un autre milieu social, des autres coutumes, et une autre religion à travers l'aide qu'elle apporte à la famille de Mehri.

Mais tous ces destins s'entrelacent, et Aria, en est le point commun.

Dans le contexte historique de la révolution iranienne, et des changements de vie quotidienne, cette belle fresque familiale et humaine, est un plaisir de lecture.

La couverture est magnifique et fait penser à un beau coucher de soleil sur les monts de Téhéran, où Aria et Berrhouz aimaient aller.

Un plaisir de lecture !

MA NOTE : 5/5

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